La chasse aux talents continue !
On pourrait penser que la hausse du taux de chômage entraîne mécaniquement un relâchement de la tension sur le marché du travail.
Dans la foulée notre métier de recruteur devrait s’en trouver facilité ?
Cela ne se vérifie malheureusement pas pour tous les postes à pourvoir : la mécanique est complexe et il n’y a bien sûr pas de concertation entre les employeurs qui diminuent leur effectif et ceux qui l’augmentent !
Les entreprises continuent à recruter sur des fonctions génératrices de revenus comme les fonctions commerciales, ou dans des postes de spécialistes en nouvelles technologies, ce qui ne cadre pas nécessairement avec la nature des compétences rendues disponibles sur le marché par les plans de suppressions d’emplois.
Dans le même temps les employeurs sont toujours aussi exigeants voire plus qu’avant sur la qualité des profils…
De manière symétrique certains candidats se montrent plus hésitants à changer d’emploi.
Nous insistons beaucoup sur une information transparente des candidats sur l’entreprise et le poste à pourvoir, en faisant ressortir les éléments d’attractivité.
Notre métier est fait de persévérance. Il nous est souvent nécessaire de contacter un nombre important de candidats afin de maximiser les chances de trouver le bon profil.
Une partie significative des personnes contactées ne donnent aucune réponse aux sollicitations des recruteurs, tout en ayant mentionné leur situation de candidat sur une des nombreuses plateteforme ad hoc, ce qui n’est pas le moindre des paradoxes.
Cela fait qu’il ne suffit pas – loin de là – d’avoir accès à une base de données de candidats si fournie soit elle en apparence pour penser que l’issue du recrutement est garantie.
Au final si les moyens ont changé avec l’arrivée d’Internet, la dimension humaine et psychologique du recrutement reste omniprésente et fait la différence…
